Qu'est-ce que l'écovolontariat?

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Qu’est-ce que l’écovolontariat ?

L’écovolontariat permet à un public varié (à partir de 18 ans) de rejoindre, durant leurs vacances, des programmes locaux de préservation et de conservation de la biodiversité locale. Cela concerne des projets de préservation, comme la restauration de certains biotopes ou l’étude de la population ou de l’écologie d’une zone géographique.

Il n’y a pas de définition précise de l’écovolontariat, mais la définition la plus adaptée serait : « L’écovolontariat est une activité de tourisme volontaire qui consiste à participer durant ses vacances à la préservation de la biodiversité (animale, végétale ou culturelle). L’écovolontaire est bénévole et ne peut recevoir de rémunération, au sens monétaire du terme, pour son action » (Ekopédia).

l’historique de l’écovolontariat …


L’écovolontariat fait son apparition en Angleterre dans les années 70 et est la traduction de l’anglais « ecovolunteering ». En France, cette pratique n’a qu’une dizaine d’année.

L’écovolontariat est issue d’une longue tradition de volontariat née en Angleterre au début du XXème siècle et s’est par la suite répandue dans les autres pays européens. C’était une réponse à l’individualisation grandissante dû à la révolution industrielle et à l’urbanisation de nos sociétés. A l’époque, il s’agissait de volontariat religieux et concernait des expéditions d’aide humanitaire (médicales, éducatives ou spirituelles). Suite à la deuxième Guerre Mondiale, cette activité s’est développée. Il s’agissait alors de répondre à des besoins vitaux. Nous sommes des êtres sociaux : la solidarité est un besoin vital ! Les pays dit du Sud vivent la solidarité au quotidien. Il fallait la réinventer dans les pays du Nord. Et à l’heure du « participatif« , ce genre d’activité a effectivement sa place !

L’écovolontariat est le prolongement de l’histoire de la relation de l’homme avec son environnement. Il est important aujourd’hui et peut-être plus qu’avant, de se reconnecter à la / sa nature. De plus, face à l’hégémonie des scientifiques, l’homme a de plus en plus besoin d’être « acteur » afin de comprendre les enjeux qui pèsent sur notre environnement naturel, mais également humain.

Il n’y a pas d’étude de réalisé sur cette activité, mais l’écovolontariat représenterait environ 40 à 50 % des missions de volontariat à travers le monde.

Qui en sont les bénéficiaires ?


L’écovolontariat profite tout d’abord au projet puisqu’il représente une aide concrète sur le terrain en terme financier et pas seulement pour la mission : l’économie locale en bénéficie également. Les écovolontaires quant à eux peuvent agir concrètement pour la biodiversité, rencontrer des scientifiques et travailler avec eux et également rencontrer les populations locales et pas simplement en tant que simple consommateur. Ils ont de plus souvent accès à des sites protégés, où peu de personnes ont la chance d’aller

Céline ARNAL Cybelle Planète